Dîner d’accueil des invités le mercredi ; mariage civil suivi d’un vin d’honneur et d’un dîner festif le jeudi ; « pool party » et barbecue le vendredi ; mariage religieux, cocktail et dîner le samedi ; brunch le dimanche… Ces noces sur cinq jours, en septembre dernier, n’étaient ni celles d’une riche héritière libanaise ni d’une « socialite » américaine mais de Manon et Louis, trentenaires travaillant à Paris. Un couple discret et sympathique qui rêvait, tout simplement, d’« une fête en grand, on ne se marie qu’une fois dans sa vie ! », comme dit la mariée.
Le nombre de mariages repart à la hausse en France, avec 247 000 unions en 2024 selon un rapport de l’Insee soit + 60 % par rapport à 2020, l’annus horribilis du Covid. Depuis la pandémie, planifier ses noces est devenu pour certains un parcours du combattant, entre les prestataires qui ont mis la clé sous la porte, les lieux qui se sont raréfiés et l’embouteillage de mariages que les reports ont causé.
